Samedi 18 Juillet

20h, Église Sainte-Eugénie de Saillagouse

Année consacrée au 250ème anniversaire de la naissance de Ludwig van Beethoven

Intégrale des sonates pour violon et piano (1/3)


Programme

Ludwig van Beethoven (1770 – 1827)

Sonata nº 1 Op. 12 Nº 1 en re majeur

Allegro con brio. Tema con variazioni. Rondo allegro.

Sonata 4 Op. 23 en la mineur

Presto. Andante scherzoso. Allegro molto.

Sonata 5 « Printemps » Op. 30 Nº 3 en fa majeur

Allegro. Adagio molto espressivo. Scherzo (allegro molto). Rondo (allegro ma non troppo).

Ala Voronkova, violon

Nicolas Licciardi , piano

Ala Voronkova
Nicolas Licciardi

Présentation

Ludwig van Beethoven

Sonate N°1 en ré majeur  Op  12 n°1

-Allegro con brio;  Tema con variazioni (andante con moto);  Rondo (allegro)

Composée entre 1796 et 1798, dédiée au compositeur Salieri, cette première sonate  conserve l’esprit du divertissement de salon, mais le tempérament de Beethoven  et sa puissance d’invention s’y manifestent.  Au premier mouvement qui déroule éclat et sobriété succèdent quatre variations  sur un thème gracieux et chantant interrompu par des contrastes dynamiques et de brusques changements de tonalité. Un rondo  reposant sur un refrain bondissant met en valeur l’échange joyeux entre les deux instruments .

Sonate N°4 en la mineur Op  23

-Presto,  Andante scherzoso,  Allegro molto

Dans cette sonate, écrite entre  1800 et 1801, dédiée au  comte Moritz Von Fries, l’un de ses mécènes, Beethoven équilibre encore davantage les deux instruments. L’ample  premier mouvement développe deux  thèmes, le premier plein de fougue , le second plus lyrique, dans un jeu tout en complicité du violon et du piano . L’andante alterne  tendresse, relâchement et énergie. Le rondo final, ample, plein d’entrain , déroule un thème refrain et un flot rythmique de couplets raffinés et contrastés.

Sonate N°5 en fa majeur Op 24

-Allegro,  Adagio molto espressivo,  Scherzo  (allegro molto),  Rondo (allegro ma non troppo)

La première des sonates à compter quatre mouvements, dédiée au comte Moritz Von Fries , est dite « Le Printemps », remplie d’allégresse et de joie de vivre. Dans l’allegro initial, le violon lance le thème gracieux d’un chant pastoral  avant que le dialogue ne s’instaure avec le piano. L’adagio lyrique évoque un lied mozartien. Le thème d’une rêverie heureuse est chantée tour à tour par les deux instruments qui vont jouer en léger décalage dans le bref scherzo vif et tourbillonnant. Le long rondo, au refrain simple et mélodique et aux couplets bien différenciés déroule dans la bonne humeur un thème plein d’allégresse et de vigueur.