Samedi 14 Août

Ala Voronkova et Sergi Vicente

Samedi 14 Août

20h, Église Sainte-Eugénie de Saillagouse

Ala Voronkova, violon

Sergi Vicente, guitare

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Programme

Padre Antonio Soler (1729 – 1783)

Sonata en re majeur Nº 84

Jesús de Monasterio (1836 – 1903)

Adieu à l’Alhambra

Pablo Sarasate (1944 – 1908)

Romance andalouse, Op. 22 nº 1

Playera, Op. 23 nº 1

Airs gitans, Op. 20

Manuel de Falla (1876 – 1946)

Scène et Chanson du feu follet (de L’Amour sorcier, 1915)

Chansons populaires espagnoles

  1. Le drap mauresque
  2. Asturienne
  3. Chanson
  4. Ma petite
  5. Polo

Danse de La Vie brève


Commentaires

PADRE ANTONIO SOLER (1729 Olot-1783) Prêtre, compositeur, organiste et claveciniste dans la tradition du napolitain Domenico Scarlatti qui passa les trente dernières années de sa vie en Espagne.

La sonate n°84 déborde d’entrain, de joie et même d’espièglerie.

JESUS DE MONASTERIO (1836-1903)   Un des plus importants représentants de l’école violonistique espagnole.  Après une brillante carrière de virtuose en Europe, il se consacre à l’enseignement et à la vie musicale dans son pays, participe à l’«alhambrisme», courant de synthèse entre la musique populaire et la musique néo-arabe.

Adios a la Alhambra (1855) est une pièce de virtuosité précieuse avec une belle mélodie.

PABLO DE SARASATE (1844-1908) Violoniste virtuose et compositeur de pièces brillantes reposant sur le folklore espagnol.

La Romance andalouse, pièce lente, richement ornementée, évoque le sud de l’Espagne.

Playera, de tempo lent est une autre pièce andalouse aux influences maures, empreinte de mystère.

Airs gitans, morceau célébrissime, aux airs mélodieux, d’une grande prouesse technique, comprend quatre parties marquées par des changements de rythme.

MANUEL DE FALLA (1876-1946)   Pianiste confirmé, il étudie la composition avec Felipe Pedrell, le «redécouvreur» de la musique espagnole authentique. Il se lie d’amitié, à Paris, avec Debussy, Dukas et Ravel qui le marquent profondément, sans altérer sa fidélité envers la musique traditionnelle andalouse.

Scène et chanson du feu follet constituent les mouvements 9 et 10 de l’Amour sorcier ou «gitanerie musicale». Carmela, la gitane, hantée par le fantôme de son ancien amant, ne peut aimer librement Carmelo. Elle parvient à rompre le sortilège et fait disparaître le fantôme en détournant son attention vers une autre femme.

Sept chansons populaires espagnoles (1915) est un cycle de mélodies composées d’abord pour voix et piano, puis arrangées par d’autres compositeurs pour guitare, violon, violoncelle, orchestre tellement sa popularité était grande. Les mélodies reposent sur la musique folklorique provenant de diverses parties de l’Espagne, Andalousie, Asturies, Aragon et traitent toutes d’amour, de séduction, d’infidélité.Danse de la Vie Brève est d’abord un drame lyrique (opéra) de 1905 dont l’action se déroule à Grenade: une histoire d’amour qui finit mal entre une belle gitane Salud et Paco qui, malgré des promesses de mariage, lui préfère une jeune fille riche qu’il épouse. Salud meurt d’amour.