Samedi 29, Dimanche 30 Juillet 2023

Samedi 29 Juillet, 20h.

Dimanche 30 Juillet, 18h.

Église Sainte-Eugénie de Saillagouse

Georges Bizet (1838-1875)

Carmen

Opéra adapté avec mise en scène pour solistes, chœur d’enfants, chœur et piano.

Production de Saillagouse en concert

L’ÉQUIPE ARTISTIQUE:

Carmen: Caitlin Redding (Etats-Unis)

Don José: Facundo Muñóz (Argentine)

Micaëla: Romina Krieger (Italie)

Escamillo: Juan Carlos Esteve (Catalogne)

Chorégraphie et danse : Olga Ponce

Frasquita: Cristina Gòdia

Mercedes: Sara Aliaga, Suzy Marie

Dancaire: Cristian Thierry

Remendado: Joan Bragulat

Cerdagne chœur d’enfants

Carme Baulenas Relats (chef de choeur)

Nicolas Licciardi  (pianiste du chœur)

Maria Voronkova (mise en scène)
Sergi Pérez (conception des costumes et d’espace scénographique)

Maestro Guerassim Voronkov (directeur musical)

Infestum espectacles, Teresa Gonzáles (costumes)

Remerciements à Octavio Hernández, Santiago Gonzáles et Cosy Maison

Cerdagne chœur d’enfants

Sam Falck , Elisa Larroze Dit Jardiné , Marie Pla, Solveïg Pla, Noèlia Puig , Rosi Rius, Gisela Serra, Estelle Verdier Lange , Eléna Ziegler

Cerdagne Festival Choeur
Sopranos: Sara Aliaga (Mercedes), Conchi Blanco, Nathalie Boutier, Christila Chabriac, Cristina Gòdia (Frasquita), Suzy Marie (Mercedes), Alexandra Mezouari, Nathalie Naberg, Nuria Visa

Altos : Carme Baulenas, Montse Blanchart, Brigitte Le Meudec, Aline Masi, Jackie Pignède

Tenors: Dominique Baiamonte, Joan Bragulat (Remendado), Josep luis Carmona, Xavier Cuni, Sergi Riba

Basses : Josep Furriols, José Daniel González, Gérard Raya, Christian Thierry (Dancaire)

Olga Ponce

Georges Bizet (1838-1875)

Carmen

Opéra-comique en quatre actes créé  en 1874 à Paris.

Sur une musique de G. Bizet et un livret de Ludovic Halévy et Henri Meilhac, Carmen est un drame qui se déroule dans le sud de l’Espagne, prisonnier de coutumes anciennes et désuètes. L’ethnicité et le sexe sont les grands enjeux de cette histoire.
Cet opéra est synonyme de liberté, de jalousie et de passions sanglantes qui se terminent par la mort de son protagoniste.
Carmen est une gitane exubérante, libre et provocante qui séduit le capricieux chef de la Guardia Don José.
Emporté par la passion, il abandonne tout ce qu’il connaît pour la suivre, manque à ses obligations envers l’armée et rejoint une bande de contrebandiers.
Micaela, une amie d’enfance, tente de faire revenir José sur sa décision, mais il est trop tard.
Lorsqu’un autre homme entre dans l’équation, José perd la raison.
La jalousie et l’obsession l’empoisonnent, précipitant une fin désastreuse.
L’amour possessif, la tentative désespérée de l’innocence de percer, l’impossibilité d’attraper une femme sans attaches, telles sont les principales lignes d’action de ce classique de l’opéra que nous interpréterons avec ses 4 protagonistes et le Chœur de Cerdagne.
Musique, passion, amour et jalousie. Bref, une explosion d’émotions et de sentiments.

ACTE  I   La place.   A Séville, devant la caserne des dragons d’Alcala, le brigadier Don José, fiancé à la jeune Micaëla, est apostrophé par la bohémienne Carmen qui lui jette une fleur après avoir entonné  la Habanera « l’amour est un oiseau rebelle ». A la suite d’une bagarre entre cigarières, Carmen a été arrêtée, Don José est chargé de la surveiller. La séductrice achève d’enjôler son geôlier avec la séguédille  « près des remparts de Séville »  et lui promet l’amour  s’il la laisse s’évader. Envoûté, Don José la libère et est emprisonné.

Acte  II    La taverne.    Deux mois après, dans la taverne de Lilas Pastia, repaire des contrebandiers, Carment attend Don José, désormais libre, mais le toréador Escamillo (« Vivat le torero, vivat Escamillo »), plein de morgue, lui fait des avances. Don José survient,  tiraillé entre son honneur de soldat et l’amour irrépressible qu’il éprouve pour Carmen qui s’amuse à le rendre jaloux. Pour être auprès d’elle,   Don José accepte de déserter  et de suivre les contrebandiers.

Acte   III    La montagne    Don José se montre de plus en plus possessif. Carmen sait la menace qui pèse sur elle, tant  sa jalousie  l’étouffe.  Micaëla  s’est lancée à la recherche de Don José pour le prévenir que sa mère se meurt (« je dis que rien ne m’épouvante ») ; il la suit.

Acta   IV    La corrida   Carmen ne quitte plus Escamillo (« duetto d’amour »). Don José apparaît, supplie Carmen de le suivre, mais avide de liberté, elle refuse, pressée de rejoindre Escamillo. Fou de désespoir, Don José la  poignarde, au moment où,  après la mise à mort du taureau, Escamillo triomphe, acclamé par la foule.