Dimanche 2 août

18h, Église Sainte-Eugénie, Saillagouse

Année consacrée au 250ème anniversaire de la naissance de Ludwig van Beethoven

Ludwig van Beethoven (1770 – 1827)

Intégrale des sonates pour violon et piano (3/3)

Sonata nº 3 Op. 12 Nº 3 en mi bémol majeur

Allegro con spirito. Adagio con molto espressione. Rondo allegro molto .

Sonata 10 Op. 96 en sol majeur

Allegro moderato. Adagio espressivo. Scherzo. Poco allegretto.

Sonata 9 « Kreutzer » Op. 47 en re meneur

Adagio sostenuto / Presto. Andante con variazioni. Finale.

Ala Voronkova, violon

Guerassim Voronkov, piano


Présentation

Ludwig van Beethoven

Sonate  N°3 en mi bémol majeur  Op. 12 n°3

-Allegro con spirito,  Adagio con molto espressione,  Rondo (allegro molto)

Composée entre 1796 et 1798, dédiée au compositeur Salieri,   cette sonate garde l’esprit du divertissement de salon mais le tempérament  de Beethoven et sa puissance d’invention s’y manifestent . Le piano éclatant et volubile lance le premier mouvement , rejoint par les interventions brillantes du violon. Un chant paisible, d’une limpidité aérienne fait vivre l’expression lyrique de l’adagio, auquel succède,  par le jeu combiné et brillant des deux instruments , le tourbillon sans fin de l’allegro molto débordant de gaîté.

Sonate  N°10 en  sol majeur  Op. 96

-Allegro moderato,  Adagio espressivo,  Scherzo (allegro),  Poco allegretto

C’est la dixième et dernière sonate pour violon et piano de 1812. Une figure en trille échangée entre  violon et piano lance le premier mouvement vers un chant libre et alerte. L’adagio, méditation poignante, sorte de rêverie amoureuse, se nourrit de délicates arabesques de la part des deux instruments. Le scherzo  introduit une danse villageoise très rythmée. D’inspiration folklorique le rondo final se compose d’une suite de variations  sur un air de danse, où se déploie l’inventivité du compositeur dans l’interprétation de la forme  thème et variations. Violon et piano sont totalement imbriqués.

Sonate  N°9 en la majeur  Op. 47  «A Kreutzer»

-Adagio sostenuto/Presto,   Andante con variazoni,  Finale ( presto)

La plus célèbre et la plus longue des  dix sonates,  composée  en 1802-1803, dédiée à Rodolphe Kreutzer, violoniste virtuose français,  est écrite dans un style concertant où le piano et le violon  rivalisent et s’unissent, en un  « véritable corps à corps ». L’introduction lente de l’adagio  mène à un presto tendu, plein d’énergie et de puissance dramatique.  Puis, une série de  quatre variations où, dans un climat de détente poétique, s’épanche le lyrisme d’une tendresse apaisée. Le troisième mouvement  reprend le corps à corps vertigineux au point que  ce duel incessant devient magistralement plus symphonique que chambriste.